Share |

Moyen-Orient

«L'Islam radical est le problème, l'Islam modéré est la solution» a été ma devise depuis 2002, ce qui signifie que de nombreux problèmes de l'Islam ne pourront être résolus que lorsque les musulmans délaisseront l'islamisme

Il plane une grande confusion sur ce qui se déroule entre les quatre murs de la salle de négociations de l’hôtel Beau Rivage à Lausanne entre les 5+1 et la délégation iranienne.

Devant Tikrit, en Irak, c’est l’Armée iranienne qui dirige l’assaut contre la ville encore tenue par les combattants de l’Etat Islamique. Les Kurdes, dont les premières lignes ne sont distantes que de quelques dizaines de kilomètres de ce théâtre d’opérations, et les sunnites, en Irak et dans le monde arabe, s’inquiètent vivement de cette ingérence

Selon le père égyptien Henri Boulad, c’est aujourd’hui "l’heure de vérité" pour l’Islam. "Deux scénarios sont envisageables : ou bien un terrible affrontement à la Huntington avec l’Occident et le reste du monde… ou bien un effondrement et une implosion, …"

La problématique ne concerne donc pas deux Etats mais les deux responsables qui les dirigent et qui décident au jour le jour de leur politique. Or ces derniers sont éphémères ; dans moins d’un an et demi un autre décideur aura remplacé Barack Obama à la Maison Blanche ; quant à Netanyahu, il risque de subir le même sort dans moins de quinze jours déjà.

L’offensive conjointe des armées régulières d’Iran et de Syrie et des miliciens du Hezbollah en vue de reprendre le Golan et l’accès aux frontières israélienne et jordanienne à l’Armée Syrienne Libre a échoué.

Nul besoin d’attendre le texte de l’accord faisant l’objet de négociations intensives entre John Kerry et le ministre des Affaires Etrangères de la théocratie perse, Mohammad Javad Zarif, pour affirmer que le Président Obama a menti sur toute la ligne. 

Le but de cette manœuvre consiste à déloger l’Armée Syrienne Libre (ASL) des positions qu’elle occupe le long des frontières israélienne et jordanienne.

Selon des fuites concordantes, dont des révélations faites directement à la rédaction de la Ména par un diplomate, le Président Obama s’apprêterait à faire des concessions majeures aux ayatollahs, de même qu’à inclure dans le document final des paramètres de coopération stratégique.

Pour commencer, et indépendamment de la qualité des idées d'al-Sisi, aucun homme politique – et surtout aucun homme fort – n'a fait bouger l'islam. En Turquie, les réformes d'Atatürk sont aujourd'hui systématiquement contrées. Il y a dix ans, le roi Abdallah II de Jordanie et le président pakistanais Pervez Musharraf ont donné le même type de discours

Les jours où je me réveille devant le spectacle de gueules hirsutes prêtes à massacrer au nom d’Allah et où je m’endors avec le bruit des explosions diffusées sur fond de versets coraniques.

C’est un mensonge. Les Protocoles des Sages de Sion ont été rédigés dans la cour du Tsar. Ils n’ont rien à voir avec les juifs. C’est un amas de mythes antijuifs…

Pendant cinq années consécutives, le monde arabe et musulman s’est enfoncé dans le chaos. Tempêtes de violence et massacres ont englouti la région, démantelant sa structure fondamentale. De nombreux pays se sont désintégrés, provoquant le déplacement de millions de personnes. 

Si nous ne ripostons pas immédiatement avec force, les organisations terroristes comprendront qu’Israël ne peut pas efficacement combattre la terreur. Eux aussi savent que les mots et les déclarations ne peuvent pas anéantir le terrorisme

Un journaliste du quotidien panarabe Al-Hayat dénonce ces intellectuels arabes qui trouvent des justifications aux attentats parisiens.

Cette manifestation qui a réuni des millions de personnes, de chefs d’état, d’artistes, de Français de toutes les classes, de toutes les tendances et de toutes les religions. Une manifestation  qui a monopolisé la conscience de la terre entière était un spectacle à voir !

Pour nos spécialistes il semblait quasi-impossible que des commandants de si haut rang de l’Armée iranienne et du Hezb risquent leur vie dans une zone aux mains de leur ennemi. 

En osant s'inviter sur un selfie, Miss Israël a déclenché la fureur de sa concurrente libanaise, donnant à la guerre pour la couronne de Miss Univers d'étonnants accents diplomatiques.

Nous devons libérer la religion de l’emprise du pouvoir politique […] La fusion du pouvoir politique et de la religion entrave non seulement le progrès, mais également la connaissance et la pensée. 

Les islamistes nous ont infligé tant de mal et nous, nous en sommes là, au même point, on pleure les morts, on attend le prochain drame, on tremble de peur et on se surveille pour ne pas offenser les islamistes. Notre dignité d'homme soi-disant libre en prend un sacré coup. 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a rejeté ce 30 décembre une motion qui exigeait la fin de la colonisation et la création d'un Etat palestinien. Israël se frotte les mains, les Palestiniens poursuivent leur offensive diplomatique et, surtout, chacun réévalue ses relations.

Mais le phénomène n’est pas étonnant pour qui a vécu en terre arabe, entouré par l’islam traditionnel ; et c’est mon cas. Là-bas, les attaques contre les juifs (et les chrétiens, jusqu’à l’arrivée des Européens) étaient fréquentes, et surtout dans l’ordre des choses.

Ziad Abu Ein était coronarien, il souffrait de diabète et d’une tension artérielle systématiquement élevée. Il n’avait rien à faire sur le lieu d’une manifestation, d’ailleurs ses médecins lui avaient formellement conseillé d’éviter toute situation de stress qui pouvait lui être fatale.

L’une des cibles détruites était un entrepôt situé dans l’aéroport international de Damas, l’autre, une base à al Dimass, à mi-chemin entre la capitale et la frontière libanaise, fréquentée par des militaires d’élite syriens et iraniens, ainsi que par des miliciens du Hezbollah libanais.

Contenu Correspondant