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Moyen-Orient

Le choix du Bataclan n’est pas anodin : un groupe américain, une salle de concert au public mixte, des femmes habillées à l’occidentale, de l’alcool et de la musique live, tout ce que l’EI juge anti-islamique et interdit.

Dans la nuit de samedi à dimanche derniers, un individu répondant au nom de Samir Kuntar a trouvé la mort, de même qu’au moins huit autres personnes, dans un immeuble de Jaramana, un quartier de Damas. 

Le ministère américain des Transports (DoT) avait envoyé en septembre une lettre à la compagnie aérienne lui enjoignant de mettre fin à la discrimination dont étaient victimes les passagers de nationalité israélienne.

A l’approche des élections de février 2016 en Iran au Majlis (Parlement) et à l’Assemblée des Experts, et au vu de l’annonce faite par Hashemi Rafsanjani, selon laquelle il présenterait sa candidature à l’Assemblée des Experts, la lutte de pouvoir entre le camp pragmatique, dirigé par Rafsanjani, et le camp idéologique, mené par le Guide suprême Ali Khamenei, s’est intensifiée.

En Turquie, près de la frontière syrienne, des journalistes du Spiegel ont rencontré des fournisseurs d’accès à Internet. Dotés d’un sens de l’entreprise à toute épreuve, ces deux associés ont amassé un beau pécule en vendant des forfaits internet par satellite aux djihadistes de l’organisation Etat Islamique.

Les puissances régionales au Moyen-Orient ont des ambitions qui sont généralement mutuellement exclusives. Mais elles peuvent mettre en veilleuse leurs objectifs respectifs et s'accommoder d'objectifs seconds furent-ils contradictoires, quitte à sustenter l'instabilité régionale.

Le mois dernier, la "République" Islamique d’Iran a testé le Emad, un missile balistique de moyenne portée. L’engin est une des nombreuses déclinaisons du Shihab-3 (Météore) ; il a la particularité, outre son rayon d’action de près de 1 700 km et sa précision à l’impact de l’ordre de 500 mètres, de posséder un nouveau véhicule de rentrée dans l’atmosphère

Cette émancipation et cette libération progressives des Juifs, au moins psychiquement, sont apparues insupportables à l’économie psychique du monde arabo-musulman, en particulier au droit musulman qui fonde l’infériorité du Juif – considéré comme un « dhimmi » – comme une condition permanente et non négociable.

Dans le monde arabe, on pouvait certes critiquer les personnes chargées de la religion, mais critiquer la religion musulmane elle-même pouvait coûter la vie à celui qui s’y risquait, ou du moins le jeter en prison.

Il ne fait pratiquement aucun doute que la décision turque d’abattre un avion russe était préméditée, et qu’elle a été consécutive à la destruction par l’Armée de l’air russe, dans la semaine du 16 au 20 novembre, d’entre 500 et 1 000 camions-citernes, dont la cargaison était destinée à la Turquie.

Ils ont une mission de bombardement à effectuer ; publiquement, il s’agit de détruire des cibles de l’Etat Islamique dans le nord de la Syrie, car la position officielle du Kremlin définit le Califat comme le seul objectif de ses interventions en Syrie.

Au nom de l’islam, le leader du groupe terroriste Abu Bakr Al Baghdadi légitime le viol de femmes non musulmanes et lui attribue des vertus supérieures en décrétant qu’une femme violée par dix combattants devient musulmane.

Daesh noir, Daesh blanc. Le premier égorge, tue, lapide, coupe les mains, détruit le patrimoine de l’humanité, et déteste l’archéologie, la femme et l’étranger non musulman. Le second est mieux habillé et plus propre, mais il fait la même chose. 

Les combattants de Daesh consommeraient une drogue les aidant à commettre des atrocités : le captagon. Un neurobiologiste nous explique son action sur le cerveau.

Dans une vidéo mise sur les réseaux sociaux, le collectif Anonymous a promis de répliquer « massivement » aux attentats de Paris revendiqués par le groupe armé État islamique.

La prise de pouvoir de Gamal Abdul Nasser en Égypte en 1953 a représenté pour beaucoup d'intellectuels du monde arabe une voie de succès en direction de la modernité, de l'arabité, de la laïcité et du socialisme.

Durant la préparation de cet article, j’ai consulté des dizaines de dépêches de l’AFP et d’articles de la presse française relatifs au Tibet occupé par la Chine, et à la Crimée, occupée militairement et annexée par la Russie à partir du printemps 2014. Dans aucun des documents je n’ai relevé les termes "Tibet occupé" ou "Crimée occupée". 

Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin - de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd'hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf(soufisme) et par la pensée occidentale. 

Il ne se passe pas deux ans sans que l'actualité ne soit marquée par une campagne de violence déployée à l'instigation des dirigeants politiques et religieux palestiniens qui soutiennent des théories du complot irrationnelles (dont la plus populaire est la menace qui planerait sur la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem). 

Ces attaques israéliennes sont surtout les premières depuis l’installation des Russes dans la province de Lattaquié. Les premières également depuis les accords de coordination passés entre l’état-major de Poutine et celui de Tsahal, ce qui engendre de multiples questions que nous ne manquerons pas de nous poser dans quelques paragraphes.

Une autre forme de révisionnisme a connu un renouveau ces dernières années, et la dernière poussée de terrorisme palestinien est à ce titre édifiante. Il s’agit de nier le lien du peuple juif avec la terre d’Israël, au mépris non seulement de l’histoire et de l’archéologie, mais aussi, et surtout, de la tradition islamique.

“Nous ne pensons pas qu’un boycott culturel est acceptable ou que votre annonce représente l’opinion du monde de la culture au Royaume-Uni”, peut-on lire dans la lettre.

Abbas se présente comme un homme d’Etat devant les projecteurs et débite une rhétorique inadmissible à l’intention de la rue arabe. Lors de son discours, il a incité à la violence sans aucune retenue, sans la moindre allusion ou proposition concernant un retour au calme ou la fin du conflit avec Israël.

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