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Litterature

La joie, la tristesse, des corps comme des zones de turbulences. Prendre le temps de ralentir, de moitié voire plus, écouter et observer réellement ce qui (se) passe, altérer les corps, créer un dialogue. "Y a pas de pouvoir joyeux."

L’auteur de « La promesse de l’aube » ne se revendiquait pas comme juif, bien que dans ses écrits, sa judéité se fait ressentir. Eliana Gurfinkiel vous parle ce matin de ce grand auteur, Romain Gary

L’éthique de Spinoza est fondée sur ce qu’il appelle en latin le conatus (« l’effort ») que fait chaque humain pour persévérer et grandir dans son être. Nous aspirons tous à grandir selon notre nature, et cet accroissement de notre puissance d’être et d’agir produit de la joie. Le but de l’existence, c’est de nous accomplir en augmentant notre puissance vitale et la joie qui l’accompagne

Permettez-moi de vous donner ce nom, car la République européenne fédérale est fondée en droit, en attendant qu’elle soit fondée en fait. Vous existez, donc elle existe. Vous la constatez par votre union qui ébauche l’unité. Vous êtes le commencement du grand avenir.

Je suis juif, fils d’un Grand rabbin... et pas des moindres. Mon père est un grand ´hassid et rabbin orthodoxe de la synagogue de la rue Pavée. Je n'ai pas le droit de fréquenter des non-juifs, de surcroît une non-juive. Je ne peux m'afficher avec vous, Lola.

En 1976, des travaux de pavage dans la cour d’entrée du Palais de Justice de Rouen ont mis à jour, très fortuitement, les vestiges d’un monument incontestablement juif et datant du Moyen Âge, la « Maison Sublime ». Après des querelles de chercheurs, certains y voyant une synagogue, d’autres la demeure d’un riche bourgeois, c’est la thèse de l’Américain Norman Golb qui l’a emporté : il s’agit d’une école rabbinique, une yeshiva.

Dans ses mémoires, l'infatigable combattant de la paix revient en conteur passionné sur toutes les rencontres d'une vie romanesque.

C'est à Paris, où il suivait l'affaire Dreyfus pour le quotidien viennois «Neue Freie Presse», que Theodor Herzl a inventé le sionisme. Si la patrie des droits de l'homme, pensait-il, se laisse gagner à son tour par les fureurs de l'antisémitisme, c'est la preuve que les juifs ne verront pas la fin de leurs tourments tant qu'ils n'auront pas une terre à eux sur laquelle ils ne seront plus minoritaires.

Carol et Michaël Iancu, le père et le fils. Deux intellectuels de qualité conjuguent leur savoir et leurs efforts pour nous présenter ce travail de qualité.

« Zakhor. Souviens-toi », la pièce de théâtre qu’il nous propose à présent, se veut un hommage à la mémoire de la cousine germaine de sa mère, Fernande Lévy et à celle de son mari, Charles Benyamine, tous deux arrêtés par la police française, aux heures sombres de la Shoah, transférés à Drancy et gazés à Dachau.

Les juifs de France se trouvent aujourd’hui dans une situation inédite : à la fois hyper-reconnus en raison de l’aveu permanent et réitéré par l’Europe de la faute d’avoir laissé se produire la Shoah, et contraints au départ (70 000 depuis dix ans) en raison de la stigmatisation qu’ils endurent désormais de la part des populations d’origine musulmane qui voient en eux les « bourreaux » de leurs frères arabes en Israël

Si la Shoah est le prisme de la modernité, elle n’aura pas dit l’essentiel d’elle-même si elle ne cherche pas à penser ce qui se joue dans la chambre à gaz, jouer au sens d’avoir lieu et de se jouer de nous, de tromper, de duper sur son être

Une plongée inédite et saisissante dans le monde de la chirurgie de pointe. Mais surtout une méditation bouleversante sur la vie, ses ressacs et son unité.

L’assassinat, en 1926, à Paris, de l’ataman ukrainien, Simon Petlioura par un horloger juif, Samuel Sholem Schwartzbard, , est, on le sait, à l’origine de la création de la LICRA.

Grande figure du XXe siècle, la romancière et philosophe Simone de Beauvoir témoigne à travers son œuvre de la vie et du monde tel que le voyaient les grands intellectuels qui ont traversé ce siècle marqué par les deux guerres mondiales, le nazisme, le fascisme le communisme, l'émancipation des femmes.

Quand déferle un flot d'ouvrages sur une même thématique, comme c'est le cas aujourd'hui avec la révolution numérique, il est toujours salutaire de pouvoir se raccrocher à celui qui, telle une bouée de sauvetage, vous maintiendra la tête hors de l'eau et l'esprit clair sur les tendances à l'oeuvre et les enjeux à comprendre. Le livre de Guy Mamou-Mani est de ceux-là. 

Lorsque André Chouraqui a entrepris la traduction de la Thora, des Évangiles et du Coran, il sortait d’une guerre épouvantable durant laquelle le peuple juif, son peuple, faillit disparaître. Il fut un fils de la Shoah.

A entendre les oiseaux de mauvais augure, la fin du monde va être précipitée par le numérique.  Or il faudra toujours former des développeurs et des informaticiens, notamment pour construire des robots. La révolution numérique serait synonyme de déshumanisation et de déstabilisation économique ? Au contraire

En allant à la rencontre de soi-même pour tenter de comprendre sa part de judéité, l'auteur nous présente ce qu'il faut savoir du judaïsme, en éclairant cette religion du Livre. 

Ainsi, raconte l'auteur, la marquise de Villars, de passage à Madrid, annonce à son amie, Madame de Coulanges une belle attraction à venir : « Il y aura une autre fête le 30 de ce mois, dont je vous ferai écrire une ample relation. Vous la trouverez bien extraordinaire. On y brûle beaucoup de Juifs ; et il y aura d'autres supplices pour des hérétiques et des athées. 

Interview de Raphaël Devico à l'occasion de la sortie de son livre "Juifs du Maroc, Des racines ou des ailes", en 2015 par Karine Dachy journaliste et co-fondatrice de l'émission culture 2M Mag pour 2Mtv

J'ai découvert Amos Oz en lisant Entre amis. Une fresque d'une poésie sans pareille de la vie au Kibboutz. Le lecteur se perd au milieu des histoires des kibboutzniks et de leurs états d'âme. 

À travers la destinée de la poétesse Rachel Bluwstein, « Rahel Ha-Meshoreret », c’est toute l’épopée des premiers pionniers bâtisseurs du futur État juif que nous raconte, avec brio, Martine Gozlan.

Oui, malgré la paix qui tarde à venir, malgré la mauvaise foi de nombreuses nations qui ne voient, pour asseoir leur politique, que leurs intérêts financiers, malgré la hargne de nombre de journalistes, notamment en France, Israël, par l’exemple que sa résurrection représente et par les réalisations inouïes - Israël sera bientôt présent sur la Lune !- qui sont à porter à son actif depuis 70 ans

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