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Cinema

C'est l'histoire un peu triste d'un homme qui ne s'aime pas et se rêve peintre de la Renaissance, poète ou concertiste. Artiste maudit, oui, mais pas chanteur. Encore moins pianiste de bar. Juif ashkénaze d'origine russe, il a l'âme slave, autrement dit compliquée et inapte au bonheur - cet état imbécile.

On le sait Drew Barrymore, après beaucoup de tentatives, a enfin trouvé l'amour. La jolie rousse est tellement heureuse qu'elle et son Will Kopleman ont décidé de se fiancer récemment. Mais en plein préparatifs du mariage, la star s'est rendue compte qu'elle devait checker "devenir juive comme mon futur mari".

Dans "La vérité si je mens", on suivait la plongée d'Eddie (Richard Anconina), un jeune "goy", dans une entreprise de textile du quartier du Sentier à Paris, et dans celui de la communauté juive séfarade.

Rencontre avec une joyeuse bande d'acteurs qui se sont prêtés au jeu des questions des lecteurs de Ciné-Télé-Revue à l'occasion de la sortie au cinéma de "La Vérité Si Je Mens 3". Anecdotes et impressions de tournage, analyse du film, et surtout, beaucoup, beaucoup de complicité et d'humour ! La vérité, cette petite bande-là s'apprécie aussi dans la vraie vie, et prend plaisir à partager sa passion avec les spectateurs...

Dans la seconde moitié du XXe siècle le cinéma marocain s’est penché sur son passé juif à travers trois films : Marock de Laila  Marrakchi  (2005), Oùvas tu Moshe de Hassan Bejelloun  (2007) et Adieu mères de  Mohamed Ismail (2008).

‘’Pour une Nouvelle Séville’’, le film présenté en compétition à Tanger, s’intéresse à l’exode forcé des juifs marocains vers Israël, à l’impact qu’il a eu sur ceux qui sont partis, ceux qui sont restés et la terre ancestrale qu’ils ont abandonnée. L’œuvre en même temps porte sur l’identité de Juif-Arabe, cette double identité.

Bien plus qu'un film, un phénomène de société. En 1997, Thomas Gilou est le premier réalisateur à tourner une comédie avec pour héroïne la communauté juive du Sentier, à Paris. À l'occasion de la sortie, le 1er février, du troisième volet de La Vérité si je mens !, retour sur un incroyable succès.

Je n'ai pas à me plaindre. J'ai eu une mère exemplaire, ce qui est merveilleux. Mon père était ingénieur, c'était un milieu relativement aisé. Enfant, j'ai eu au Maroc une vie de rêve que j'ai toujours regrettée. Je n’ai plus jamais retrouvé ce climat. Je me baladais avec un petit âne, il y avait la mer. J’étais élevé par un mahjoub, un homme immense et noir, descendant d’esclaves. Je me souviens de son infinie tendresse.

Déchiré entre le sentiment de partir avec sa famille ou de demeurer sur la terre de ses ancêtres où il a toujours vécu en paix et parfaite convivialité avec ses voisins et amis, Moshé, le petit horloger de Bejaad a transmis les sentiments de ses coreligionnaires, qui sont demeurés attachés au Royaume et au Trône même en «terre promise», transportant avec eux fanions du Royaume et portraits de Mohammed V.

Lea Michele, l'héroïne de la série Glee, n'est pas celle que l'on croit. L'actrice de 25 ans qui joue le rôle de Rachel Berry dans la série Glee vient d'avouer qu'elle avait change de nom afin de faire carrière.

Ce que l'on sait de Polanski - dont on ne répétera jamais assez qu'il est l'un des derniers grands maîtres du cinéma - à quoi bon le répéter. Ce que l'on sait moins, ce dont parlent ses films, est tout entier contenu dans la première partie de sa vie. Autant de clés d'une oeuvre fertile qui n'a connu que peu de chutes de tension. Ses récentes réalisations - Le Pianiste, Olivier Twist, The Ghost Writer - sont autant de miroirs dans lesquels le cinéaste consent à se scruter. Carnage, son petit nouveau, en dit long sur sa conception de l'humanité et des rapports humains.

Mon film « depuis Tel-Aviv » a été invité au festival de Ahskelon. Ce festival est dans sa huitième édition. Sa proposition : une semaine de cinéma dans une ville du Sud d’Israël plus connue pour être la cible des roquettes venues de Gaza que pour ses événements culturels.

Radu Mihaileanu aime poser sa caméra aux quatre coins du monde. Après avoir filmé Israël dans le puissant Va, vis et deviens et la Russie dansLe concert, le voici de retour dans un village isolé entre le Maghreb et le Moyen-Orient pour La source des femmes, avec au cœur de son sujet la libération de la femme musulmane.

L'adaptation cinématographique de Tintin par Steven Spielberg sort ce mercredi. L'occasion de revenir sur l'univers du célèbre héros belge. C'est notre feuilleton de la semaine. 5ème épisode : Hergé, papa de Tintin et personnage controversé.

Comment le recteur de la Mosquée de Paris a-t-il fourni de faux papiers aux juifs pendant l'Occupation? C'est le sujet d'un film, «Les Hommes libres», réalisé par Ismaël Ferroukhi. Entretien avec son conseiller historique, Benjamin Stora.

Il a explosé dans «Un monde sans pitié», enchaîné les rôles de «bad boy» en demi-teinte, dirigé deux fois sa femme Charlotte Gainsbourg et fait trois enfants. Mais ce fils unique aimerait grandir encore. Alors qu’il s’apprête à remettre sa casquette de cinéaste, rencontre avec un ex-baratineur angoissé.

Le héros de l’Arme Fatale voudrait incarner et réaliser un biopic sur la vie de Judas Maccabée, héros historique de la nation juive. Une communauté qui n’apprécie que très peu Mel Gibson et garde en mémoire sa peinture très contestable des Juifs dans La Passion du Christ, et ses propos antisémites tenus en 2006.

Quarante-quatre longs métrages au compteur. Et pourtant la même ferveur qu'au début. Après 50 ans de cinéma, Claude Lelouch dit apprendre davantage de ses échecs que de ses succès.

C’était passionnant d’interpréter Pierre Goldman. Après cela m’a détruit. À la fin du tournage j’étais moralement et physiquement crevé. J’étais totalement investi dans mon rôle. Je ne savais pas comment me protéger face à la force du film. J’ai vécu dans les années 60 pendant plus d’un mois et demi. Je ne voulais pas en sortir.

Né en Russie, le cofondateur de la MGM est devenu dans les années 1920 la figure la plus emblématique de l'industrie du cinéma aux Etats-Unis. Dans ses films, il s'est fait le promoteur des « valeurs américaines ».

Columbo est mort. En fait, non, c’est Peter Falk, 83 ans. L’inspecteur crampon, héros de la déduction en imper, qui a squatté avec le succès phénoménal que l’on sait les écrans télé, était un fantôme sympathique du mitan des années 70 qui n’en finissait pas de hanter l’acteur Falk et de lui faire de l’ombre.

C'est l'histoire d'un chat qui, dans les années 1920, avale un perroquet. Du coup, il parle (beaucoup) et veut (encore plus) faire sa bar-mitsva. Dieu frémit, et les lecteurs se précipitent : ils ont dévoré Le Chat du rabbin (en neuf ans, 900 000 exemplaires et cinq tomes). Un triomphe pour son « maître », Joann Sfar, qui a croulé sous les propositions d'adaptation. Il en a refusé sept, avant de se décider à porter lui-même à l'écran son épopée caustique, romanesque et chatoyante, de la casbah d'Alger au cœur du désert africain.

A l'occasion de la sor­tie en salles mer­credi pro­chain de son beau film "Le Chat du Rabbin", ins­piré de sa célèbre BD, Joann Sfar nous accorde un entre­tien exclu­sif. Il nous explique en quoi son film est avant tout un com­bat contre le racisme.

Je suis avec les juifs bien sûr, mais pas trop, parce qu'Israël fait vraiment chier" s'exclama le réalisateur devant une foule médusée qui oscillait entre rire gêné et indignation.

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