C’est la fin d’un monde que Vittorio De Sica, adaptant le roman de Giorgio Bassani (qui, s’estimant trahi par le cinéaste, désavouera publiquement le film), dépeint avec une empathie non feinte dans Le jardin des Finzi-Contini. Et avec lui, l’image d’une Italie fasciste, qui en 1962, au moment de la publication du livre, n’avait pas encore osé regarder dans les yeux son passé sombre.
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