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Moyen-Orient

Dans cette guerre de l’ombre, les coups subis par l’Iran sont sévères. Cinq ingénieurs atomistes iraniens ont été brutalement rappelés à Allah, comme Ar deshir Hossein “asphyxié par gaz” en 2007 dans la centrale d’Ispahan, ou le dernier en date (le 23 juillet), le professeur Darioush Rezaei-Nejad abattu de cinq balles tirées à bout portant dans son bureau.

Le blogueur américain, Richard Silverstein, affirme qu'Israël est derrière l'explosion, dans la nuit de mardi à mercredi, dans un dépôt d’armes du Hezbollah près de la localité de Siddiqine, au Liban-Sud.

Écrivain engagé, l'auteur de L'Immeuble Yacoubian prédisait que la révolution ­allait devoir entrer dans une deuxième phase pour en finir avec le régime Moubarak. Aujourd'hui, face à l'absence de réformes et à la violence des affrontements, Alaa El-Aswany, dont le nom est régulièrement évoqué pour le poste de ministre de la Culture estime que le Conseil suprême des forces armées (Scaf) a perdu toute crédibilité et ne doit plus jouer de rôle politique.

La destruction, après un sabotage, d'un missile ballistique iranien le 12 novembre sur une base des gardiens de la révolution pourrait convaincre les dirigeants israéliens qu'ils peuvent empêcher Téhéran de se doter d'une arme nucléaire sans se lancer dans une guerre incertaine et risquée.

Je ne suis décidément pas convaincu par ceux qui, en France, croient voir avec émotion les premiers pas de la démocratie musulmane avec l'arrivée des islamistes au pouvoir en Tunisie, en Libye, demain en Egypte. J'ai applaudi le Printemps arabe pour ses promesses de liberté et de laïcité (mais avec des réserves dont témoigne notamment ce blog du 7 février) et j'ai soutenu l'intervention militaire française contre le colonel Kadhafi parce qu'il était le tyran de son peuple.

C’est un exilé récent que me présente Bernard Schalscha, cet ancien trotskiste qui, au sein de La Règle du jeu, rassemble, depuis huit mois, les informations sorties de Syrie et attestant la sauvagerie de la répression à Homs, Hama ou Qousseir. L’homme nous raconte les torturés. Les mitraillés. Les enterrements dont profitent les miliciens pour être bien certains de faire des cartons. Et ces nuages de fumée faisant comme un voile de crêpe noir au-dessus des têtes qui, même alors, refusent de plier. Pour lui, la cause est entendue. Un pouvoir qui se conduit ainsi, un pouvoir aussi méthodiquement assassin, un pouvoir qui vous plonge la tête dans le sang, votre sang, quand vous osez la relever, est un pouvoir à l’agonie, fini, aux abois, condamné – question de jours, question de semaines, mais condamné.

Car, sur cette base de missiles balistiques, il s’est assurément passé plus d’un événement. Je m’explique : l’un des objectifs du commando qui est intervenu était certainement la neutralisation du général Tehrani-Moqadam. Cet officier supérieur des Pasdaran fut l’un des créateurs de l’unité chargée du maniement et du tir des missiles iraniens

Dans le contexte d'une possible intervention militaire israélienne sur les sites nucléaires iraniens, l'explosion samedi d'un dépôt de munitions près de Téhéran - qui a fait 17 morts - alimente les rumeurs les plus folles. La presse israélienne relaie largement lundi l'information provenant d'une source occidentale faisant état d'un sabotage orchestré par le Mossad.

Le Maroc reçoit une clientèle de moins en moins dépensière. Le phénomène est moins flagrant à Casablanca car la ville a, dès l’origine, eu une vocation pour le tourisme d’affaires et accueille de plus en plus une clientèle plutôt aisée, arabe et Le Maroc reçoit une clientèle de moins en moins dépensière. Le phénomène est moins flagrant à Casablanca car la ville a, dès l’origine, eu une vocation pour le tourisme d’affaires et accueille de plus en plus une clientèle plutôt aisée, arabe et d’Afrique subsaharienne qui achète beaucoup. d’Afrique subsaharienne qui achète beaucoup.

Le hasard fait souvent bien les choses, certes, mais à la condition que l’on se garde d’exagérer dans ce qu’on lui demande de faire. C’est, en substance, ma réaction, après une après-midi et une nuit de travail de notre petite équipe, à enquêter sur l’explosion survenue hier à l’ouest de Téhéran.

La société de sécurité informatique Symantec avait mis en garde à la mi-octobre contre l'existence d'un virus informatique semblable à Stuxnet, en estimant que Duqu pouvait être un "précurseur d'une future attaque similaire à Stuxnet".

Les bouleversements arabes de 2011 ont donné lieu à des réactions occidentales extrêmement contradictoires. Comment, par exemple, peut-on justifier qu'on accepte la répression des dissidents au Bahreïn, alors qu'on célèbre les dissidents en Egypte? Ou comment peut-on protéger les rebelles libyens contre les attaques du gouvernement, mais pas leurs homologues syriens? Comment peut-on s'opposer à la prise de pouvoir des islamistes au Yémen, mais pas en Tunisie?

Doit-on juger les prises de position françaises à l’aune de la diplomatie israélienne ? L’élection présidentielle et surtout l’élection d’un député français représentant la circonscription comprenant Israël entrainent une avalanche de communiqués auxquels nous n’étions pas habitués.

Si les Israéliens attaquent l’Iran, ils se concentreront probablement sur les installations nucléaires et militaires en évitant de toucher les civils et les installations pétrolières. Lors des opérations passées, tels les bombardements en 1981 du réacteur Osirak en Irak, et d’une frappe similaire en Syrie en 2007, Israël avait ciblé uniquement les installations nucléaires pour éviter une guerre plus vaste. Mais pour l’Iran, est-ce possible ?

Je suis partisan depuis plus de quarante ans de l’avènement d’un Etat palestinien viable et de la solution « deux peuples, deux Etats ». Je n’ai cessé, toute ma vie, ne serait-ce qu’en parrainant le plan israélo-palestinien de Genève et en accueillant à Paris, en 2003, Yossi Beilin et Yasser Abed Rabbo, ses principaux auteurs, de dire et répéter que c’est l’unique solution conforme à la morale non moins qu’à la cause de la paix. Aujourd’hui, pourtant, je suis hostile à l’étrange demande de reconnaissance unilatérale qui doit être discutée ces jours prochains par le Conseil de sécurité des Nations unies à New York – et je me dois de dire pourquoi.

A en croire le briefing confidentiel que des spécialistes de l’AIEA ont prodigué à des experts occidentaux, juste avant la publication par l’agence de son rapport sur l’Iran, nous nous trouverions à quelques mois de la bombe atomique chiite.

Que faut-il penser de cette affaire de charia ? Et se pourrait-il que l’on n’ait soutenu les insurgés de Benghazi que pour se retrouver avec, à l’arrivée, un Etat interdisant le divorce et réinstaurant la polygamie ?

Cela ressemble de plus en plus à une veillée d’armes. Les discussions au sein du cabinet restreint (politico-sécuritaire), de même que les exercices militaires poussés se précipitent. Derrière ces préparatifs d’une action contre l’Iran, se profilent également des manœuvres israéliennes d’intox et de politique internationale.

Il y a des millions d’êtres humains en souffrance de par le monde.Mais c’est vers la Bande de Gaza que se dirige une nouvelle « Flottille » coup de pub anti-israélien chargée, selon les organisateurs, de médicaments prétextes. Partie en douce de Turquie, elle va sans nul doute chercher à en découdre avec la marine israélienne...

La formule peut choquer. Elle n’est pas de moi, mais je la trouve en partie pertinente. En partie seulement, car tout dépend ce que l’on entend par islamiste. Si l’on définit par là les mouvements terroristes ou totalitaires se réclamant de l’islamisme radical salafiste (dans le monde sunnite) ou de la révolution islamique iranienne (chiite).

Ces images de son cadavre. Ce visage, encore vivant, mais en sang, sur lequel il semble que l’on s’acharne. Cette tête nue, étrangement et soudainement nue – je m’aperçois qu’on ne l’avait jamais vue que coquettement enturbannée et il y a là quelque chose de poignant qui rend ce criminel pitoyable.

Les medias occidentaux et français en particulier, continuent de parler du « printemps arabe » et de s’extasier devant les élections « libres » déjà tenues en Tunisie. Comme si le fait d’être élu démocratiquement constitue à lui seul la preuve irréfutable de la culture démocratique et de la légitimité morale.

En décembre 1991, la victoire du Front islamique du salut (FIS) au premier tour des élections algériennes, avait créé un choc tel que le gouvernement d'Alger, ouvertement approuvé par les démocraties occidentales, s'empressa d'annuler le deuxième tour. Les dix années suivantes furent de « plomb », avec leur cortège de cadavres.

Un parti islamiste est annoncé comme vainqueur des élections tunisiennes tandis que la Libye annonce une Constitution fondée sur la charia.

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