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La première fois que je visitai Mogador, en 1975 , elle s'attelait Essaouira, et je débarquais chez Messaouda pour y prendre pension. L'établissement ne comptait qu'une Étoile, mais quelle Étoile, la patronne, Messasouda elle-même.. Elle trônait entourée de son nombreux personnel qui s'affairait au cuisine et aux chambres. La nourriture était digne des plus grandes tables marocaines, et le vin généreux déliait les langues en attendrissant les cœurs . La nuit, la débauche s'installait, mais sans scandale, et chacun y trouvait ce qu'il était venu chercher. Et les années ont passé et j'ai gardé le souvenir de ce haut lieu de la judéité marocaine jusqu'au jour, où lors d'un repas à La Réunion où j'habite désormais , ma voisine de table me parlant de feu son mari,m' apprit qu'il était d'Essaouira , juif de Mogador. Et là les souvenirs sont revenus à grande vitesse, ainsi Messaouda revécut dans nos propos car le mari avait du perdre sa gourme dans les alcôves de l'hôtel . Et depuis, pas une rencontre sans quelques mots d'arabe qui nous rattachent immanquablement au Pays du Bonheur.
Merci de votre publication, pleine de poésie et de symboles! Les oiseaux du Bonheur ont quitté Mogador quand les oiseaux de malheur les en ont chassés. J'ai depuis quelques années décidé de ne plus mettre les pieds dans ces pays qui ont chassé ce qui en faisait la richesse: la diversité des hommes et des espèces animales.

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