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Le 32ème Congrès International de Généalogie Juive – Paris 2012

 

Compte Rendu

Dr Victor Hayoun

 

Le 32ème Congrès International de Généalogie Juive vient de se terminer, mercredi soir 18 juillet 2012, après 4 jours d'une rare intensité de conférences, tables rondes, réunions de groupes d'intérêts (SIG et BOF), ateliers, projections de films, formations aux logiciels de généalogie et expositions d'arbres de différentes familles présentés sous différents formats.

Pendant 4 jours, du dimanche 15 au mercredi 18 juillet inclus, les participants au Congrès ont occupé 15 salles de conférences mises à leur disposition sur 2 étages de l'aile des congrès de l'hôtel Marriott rive gauche à Paris.

 

L'IAJGS (International Association of Jewish Genealogical Societies) organise chaque année un Congrès International de Généalogie Juive qui se tient le plus souvent aux Etats Unis et toutes les quelques années en France ou en Israël. Cette année le Congrès s'est donc tenu à Paris et a été organisé de main de maitre par le CGJ (Cercle de Généalogie Juive).

Les membres du CGJ et bien d'autres volontaires se sont engagés sans compter et ont fait de ce Congrès une très belle réussite pour la généalogie juive.

 

J'avais pensé éviter de nommer les membres du Cercle de Généalogie Juive qui se sont démenés sans relâche pendant ces 4 jours et certainement pendant les mois qui ont précédé ce Congrès, mais je ne peux me retenir de citer les noms de ceux que je connaissais et de ceux que j'ai ensuite connus pendant ces 4 belles journées. En revanche, je prie les autres collègues du CGJ que je n'aurais pas cités, de m'en excuser, car cela est simplement dû à une omission ou à la non connaissance des noms de ces gens extraordinaires dont je reconnais la physionomie sans connaitre leur nom.

Je tiens toutefois à mentionner les noms, par ordre alphabétique, de Joëlle Allouche-Benayoun, Jacob Benzazon, Bruno Bloch, André Cohen de Lara, Françoise Darmon, Jean Paul Durand, Mr Kramer, Anne Lifshitz-Krams, Thierry Samama et bien d'autres.

 

Le premier jour, j'ai compté 60 interventions, réunions et formations. Le deuxième jour on en comptait 79, le troisième 77 et pour conclure un quatrième jour avec 63 conférences, réunions et autres qui clôturèrent cet évènement auquel ont participé plusieurs centaines de personnes.

Les sujets traités étaient innombrables, et les communautés qui étaient le fruit de ces nombreuses recherches couvraient quasiment la totalité des continents du globe.

 

Ce Congrès était parfaitement bilingue et dans 3 des salles les interventions étaient traduites simultanément du français à l'anglais et inversement. Par ailleurs, dans l'une de ces salle, une camera filmait les interventions pour les mettre ultérieurement en ligne sur le site internet Akadem.

 

Je crois pouvoir dire que ce Congrès était sous le signe d'une dualité constante et complémentaire. Il y avait 2 langues prédominantes : l'anglais et le français. On y a traité des communautés ashkénazes et sépharades, d'Europe et d'Amérique, des juifs de l'Empire Ottoman et de ceux d'Afrique du Nord, de la génétique et de l'onomastique, des cimetières et des pierres tombales, des archives et des bibliothèques, de familles connues et moins connues, de communautés juives de villes et villages ainsi que de régions et pays, des inquisitions d'Espagne et du Portugal, de la Shoah et du régime de Vichy en Europe et en Afrique du Nord, de généalogie théorique et de généalogie appliquée, de sauvegarde des mémoires et de création de mémoriaux, des sépharades d'Europe d'Afrique et d'Asie ainsi que des ashkénazes en Europe en Amérique et en Afrique du  Nord. Et ce n'est pas tout ...

 

C'était une réunion exceptionnelle de gens passionnés qui veulent connaitre et faire connaitre leurs origines, de gens avides de découvrir les similitudes et/ou les différences des travaux de recherche effectués par les uns et par les autres. Il y avait un brassage de sources, de  connaissances, de découvertes, de méthodes, d'idées et d'innovations apportées par les participants venus de tout horizon, de différentes cultures, traditions et langues. Mais tous étaient hyper-motivés et avides d'en savoir plus. Cela se voyait aussi à leur regard vif, à l'impatience de faire entendre leur version, à leur participation active et à la volonté intense de faire connaitre le résultat de leurs recherches.

 

Mon seul regret, et c'est bien le seul que je partage certainement avec d'autres participants, est qu'il me fallait choisir la conférence qui avait ma priorité parmi les très nombreuses conférences parallèles qui étaient souvent très intéressantes, auxquelles j'aurais voulu assister sans le pouvoir.

 

C'était une expérience merveilleuse que nous devons tous à l'équipe organisatrice que je remercie de tout cœur pour tout ce qu'elle a fait. Pour le temps investi et pour la réflexion constructive qui ont fait, sans aucun doute, la réussite de ce Congrès qui a été marqué par la haute qualité intellectuelle et académique de ce qui y a été dit, révélé et transmis.

A mes chers amis du comite organisateur et bénévoles du CGJ,  merci encore pour tout. Je suis persuadé que cet événement qui a marqué la quasi totalité des participants, sera pour tous un début certain et prometteur pour de nombreuses coopérations futures dans la recherche généalogique et tous les domaines qui la touchent.

Sincères félicitations et à bientôt.

Dr Victor Hayoun

Directeur de l'Institut de Recherche de AMIT, Natanya, Israël.

 

 

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