Grandeur et décadence. C’est par ces mots que peut se résumer la vie à la fois extraordinaire et finalement tragique de celui qu’on désigna, en son temps, comme le « Tzar du cinéma français ». Dans son enquête magistrale et bien documentée, Dominique Missika ne laisse aucune zone d’ombre dans sa description de la destinée de Bernard Natan, mettant souvent en avant la vilénie de ses détracteurs qui furent, hélas, nombreux, jalousie morbide et antisémitisme forcené se conjuguant parfois pour le pire.
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