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Juif, si je ne suis pas pour l’autre, qui le sera? Par Claude Askolovitch 

Juif, si je ne suis pas pour l’autre, qui le sera?

Claude Askolovitch 

J’ai lu et entendu notre souffrance et notre peine, les hommages aux victimes de Pittsburgh. J’aurais aimé lire et entendre que même assassinés, nous, juifs, restions aux autres.

Sous la fatalité qui me saisit, juif; quand à nouveau une brute ensanglante une synagogue, je ressens une fierté tenace. La brute dont le nom m’indiffère, qui chabbat dernier est allé tuer au temple Etz Haïm de Pittsburgh, nous haïssait, juifs, pour nous-même, «des enfants de Satan» disait-il, et pour ce qu’il croyait savoir de nos actes: il nous haïssait parce que nous étions, juifs, des amis de ces étrangers qu’il abhorrait tout autant, des amis des migrants en marche vers les États-Unis, des amis des errants en quête de repos. Et c’est en ayant lu, sur la toile, qu’une vénérable association juive accompagnait les caravanes montant du Honduras que la brute aurait saisi ses armes.

Dans l’inventaire sans fin des raisons que se sont données des brutes pour nous tuer, juifs, qui avons supplicié le Christ, empoisonné les puits et saigné des bambins pour la pâte de nos matzos de Pâque, qui avons poignardé l’Allemagne, outragé la sainte foi de l’Espagne, pressuré la paysannerie de Pologne et la trésorerie du roi de France, qui avons fomenté le communisme, tué le tzar et conçu le capitalisme, tant l’argent est notre Dieu profane et jaloux, écrivait ce con de Marx, nous juifs qui préparons désormais le génocide des Palestiniens et serons la raison même d'une nouvelle guerre mondiale par notre entêtement... Dans la liste si longue que se donnent des brutes pour nous haïr, juifs, celle de la brute de Pittsburgh, celle-là seulement me réchauffe le cœur endeuillé, car elle est juste et notre raison d’être au monde.

 

La providence des autres

Nous sommes, juifs, les amis des migrants, des pauvres et des déshérités qui marchent sur les routes d’une planète odieuse, et pour cela, une brute a tué onze d’entre nous dans une choule de Pittsburgh. Puissions-nous, en vérité, être dignes de cette haine. Cela n’a rien de simple, tant il faut de la mémoire. L’avais-je oublié, juif en France où mes pareils font corps avec l’État contre trop de menaces, qu’il était encore des juifs n’ayant rien oublié des haillons de nos ancêtres?

Dans l’Amérique de Ellis Island, au temps où l’Europe charriait sa misère au large de New York, naissait la HIAS, la Hebrew Immigrant Aid Society, qui servait des repas cachères aux débarqués des bateaux, et les accompagnait dans leur nouveau monde. La HIAS fut la providence modeste des rescapés des pogromes, des évadés du tzar, des réfugiés du nazisme, des juifs revenus de Cuba, de Pologne, du Maroc, de Tchécoslovaquie, de l’Iran et de l’Union soviétique, que sais-je encore, et puis la providence des autres, sans abdiquer son nom, car il vint un temps où la misère des seuls juifs ne suffisait plus à satisfaire cette générosité.

Nous, juifs, sommes au monde, et auprès de ceux qui ressemblent à nos détresses passées. J’en ressens une fierté commode, et le regret de ne le découvrir qu’au hasard d’un deuil.

C’est en arborant son histoire que la HIAS est allée au devant des Vietnamiens et des Cambodgiens en 1975, et depuis les années 2000 à la rencontre de la misère du monde. En Afghanistan, en Bosnie, Bulgarie, Éthiopie, Haïti, Tunisie, au Venezuela, au Kenya, au Tchad, en Ouganda et en Équateur, la liste se poursuit sur le site de la HIAS, une organisation prouve que nous, juifs, sommes au monde, et auprès de ceux qui ressemblent à nos détresses passées. J’en ressens une fierté commode, et le regret de ne le découvrir qu’au hasard d’un deuil. J’en contemple ce que nous avons perdu.

Ce qui suit n’est la faute à personne, mais juste la fatalité de l’histoire.

Nous fûmes, juifs, errants et en sursis, et de ces errances, nous tirions une évidence. Il ne s’agissait pas seulement de prier et étudier encore, mais de choisir le camp des opprimés, nos autres semblables. Nous étions pour nous, ayant lu le sage Hillel, «si je ne suis pas pour moi, qui le sera», et pour les autres, car nous avions été «étrangers au pays d’Égypte» et en aimions donc l’étranger comme nous-mêmes.

Nous fûmes alors des idéalistes et quelques révolutionnaires, nous voulions marier tout et ses apparents contraires. Nous eûmes nos socialistes, nos communistes et nos syndicalistes et ces jeunes gens qui, dans le Deep South raciste, allaient défier le Klu Klux Klan auprès des Noirs du pasteur King, et parfois en mouraient. Nous eûmes SOS Racisme, qui sans les étudiants juifs eût été incomplète et qui entraînait les jeunes français à se vivre comme autant de potes. Nous eûmes Krasucki, nous eûmes le Bund, qui fut notre impossible et qui en yiddish, en Pologne et en Russie, voulait construire un socialisme pour tous et pour nous. Nous eûmes en Israël les Kibboutzim, dont mon père fit son idéal de sioniste-socialiste en France. Nous eûmes tout ceci et tant de déception, d’erreurs, d’habiletés trompées, de naïvetés trahies. Nous eûmes ces juifs maoïstes et trotskistes de Paris la rouge, après 68, qui allaient travailler en usine et accompagner les immigrés, et qui poussaient l’engagement jusqu’à devenir les premiers défenseurs des Palestiniens, et un enfant de rabbin, Michel Warschawski, qui est en Israël le pilier d’une subversion antisioniste.

Nous avions surtout cette intranquillité, jusque dans nos familles de petite bourgeoisie, et nous savions qu’il était inconcevable de ne pas être en face, avec le débarqué, puisque nous avions été semblables. Si je ne suis pas pour l’autre, qui le sera?

Nous fûmes, juifs, tout cela et la HIAS le demeure. Qui d’autre? En France, l'OSE et l'OPEJ, pour laquelle ma femme travaillait il y a vingt-neuf ans, deux associations nées dans les années 1940 pour sauver et reconstruire les enfants de la Shoah, s’accrochent toujours en banlieue auprès d’enfants de toutes couleurs et de toutes confessions. Qui d’autre, encore?

 

Étrangers à notre histoire errante

Nous fûmes Ahasvérus autour du globe, et un jour nous nous arrêtâmes. C’est une envie légitime, elle ne date pas d’aujourd’hui. On dit que ces mots, «Po lin», «ici tu te reposeras», furent le premier nom de la Pologne quand les juifs, chassés par les croisés d’Occident s’y installèrent –mais ce havre, au fil des siècles, finit en tragédie. Il faut bien s’arrêter, pourtant, et être britannique, français, citoyen de la libre Amérique, ou encore, accomplissant le rêve du prophète Herzl, s’arrêter chez soi, comprendre en Israël, où vit ma sœur et où ma jeune nièce est militaire, et être au monde depuis son État-nation. S’arrêter, donc, et prospérer ou vivre simplement, et s’autoriser aussi les effluves de l’oubli.

Mais un jour, en Israël, start-up nation en guerre et société d’injustices, un gouvernement se lève et parle d’identité, comme partout ailleurs les gouvernants d’injustice, et nourrit ses pauvres de ressentiment, et crie à la lutte contre l’ennemi intérieur et à l’expulsion contre l’immigré africain. Mais un jour, en France, vieille République aimée, des juifs revendiqués, dans le débat public, se rallient au nationalisme ou le justifient de leur verbe, et un philosophe intranquille fustige «l’amour de l’autre» qui nous égare, et un journaliste dogmatique qualifie d’envahisseurs les migrants qui se noient près de nos côtes, humilie une jeune femme pour son prénom sénégalais et vulgarise l’envie de guerre civile de la vraie France contre l’immigré qui nous remplacera.

J’ai, Français, mille raisons de réprouver Éric Zemmour, et une supplémentaire, qui est le reniement de mon judaïsme, qu’il offre en colifichet à la haine des barricadés.

J’ai, Français, cent débats à mener avec Alain Finkielkraut, et un essentiel, sur cet «au nom de l’autre» qu’il réprouve, quand je persiste à dire qu’il nous a justifié.

J’ai, Français juif et de famille aussi israélienne, tant de raisons de m’affliger de la politique de Benyamin Netanyahou, mais une les surpasse: ce qu’il a fait, dans ce pays dont il dit qu’il est possiblement le mien si je, juif, le désire, contre quelques milliers d’Érythréens et Soudanais, qui après l’enfer du Sinaï se reposaient dans le Sud de Tel-Aviv. Le 31 août 2017, le Premier ministre d’Israël descendait dans le Tel-Aviv pauvre pour blâmer les «infiltrés»«Nous allons rendre le sud de Tel-Aviv aux citoyens d’Israël», lançait-il. Il dirait, en mars 2018, que les migrants africains étaient «plus dangereux que la menace djihadiste». Il a dit aussi, Netanyahou, qu’Israël ne serait plus un État juif si l’on n’endiguait pas l’immigration africaine.

Il est, entre les politiciens de l’identitarisme et la brute assassine, une continuité de paranoïa.

Netanyahou, ce juif étranger à notre histoire errante, parlait ainsi à son peuple –un démagogue d’Israël comme il en est de Hongrie ou d’Amérique, qui nourrissent leur escroquerie de frayeur et de honte. Quelle différence entre ce que dit Marine Le Pen de la France et Benyamin Netanyahou d’Israël, et quelle différence entre ce qu’ils disent et les passions morbides qui travaillaient la brute qui s’est levée chabbat dernier pour tuer des juifs, parce qu’il pensait que ces juifs, aidant les migrants, préparaient la fin de son peuple d’Amérique?

Il est, entre les politiciens de l’identitarisme et la brute assassine, une continuité de paranoïa; les sépare, cela n’est pas rien, le passage à l’acte, que seuls osent les brutes quand les politiciens incendient les âmes dans le confort des mots. Mais il reste, entre Zemmour, Netanyahou et la brute de Pittsburgh, une ligne atroce: ces deux juifs, comme la brute qui a tué d’autres juifs, gardent les frontières qui protègent la pureté des peuples évolués et vouent aux gémonies ceux qui ouvrent les portes aux hordes miséreuses. Parfois, le diable nous saisit, nous devinons son rire.

Il faut admettre, c’est le mantra des républicains, qu’un pays, Israël ou la France ou la Hongrie, a le droit de se préserver du monde, et qu’un politicien qui rejette des Noirs au désert n’est pas un assassin de juifs. Évidemment. Mais qu’avons-nous fait de la colère, haverim, mes amis, et de nos errances d’antan?

 

Penser plus que notre mort

Après le massacre, j’ai lu quelques textes venus de Pittsburgh, qui me donnaient envie de cette ville et de ses juifs à la synagogue blessée. Dans Haaretz, journal de la gauche israélienne, un universitaire, Ronald Linden, récusait au nom des juifs de Pittsburgh les pensées et les prières des politiciens, «lâches et sans principes» qui avaient préparé la tragédie de leurs mots. Il demandait, Linden, du courage; il disait «show us some balls», «montrez-nous des couilles», aux politiques compatissants, et exigeait d’eux qu’ils affrontent aussi bien le lobby des armes et les fauteurs de haine. Et il rappelait ceci: avant les juifs, d’autres communautés –gens de couleur, musulmans, LGBT+– avaient été frappées en Amérique, parce qu’on les regardait comme «des autres»; ils étaient «othered», et ce mot, «othered», était un beau mot juif.

Dans le New York Times, une jeune journaliste, Bari Weiss, elle aussi enfant du judaïsme de Pittsburgh, racontait une communauté insérée dans sa ville et ouverte aux autres. Et elle rappelait ceci: chabbat dernier, dans toutes les synagogues du monde, on avait lu cette portion de la Torah, la paracha Vayera, où le patriarche Abraham et son épouse Sarah reçoivent des étrangers, les nourrissent et leurs lavent les pieds –ces étrangers se révèlant être des envoyés de Dieu. Bari Weiss insistait qu'il faudrait, juifs, en dépit de la mort, garder nos tentes ouvertes; le mot était beau.

J’aurais aimé, Français, juif en France, lire des mots comparables dans «ma communauté», entendre que même assassinés, nous, juifs, restions aux autres? Peut-être les ai-je raté. J’ai lu et entendu notre souffrance et notre peine, et nous avons, juifs en France, dit les noms des assassinés de Pittsburgh, qui s’ajoutent aux morts en Israël et à nos propres morts, de Toulouse, Vincennes ou Bagneux.

Nous sommes, juifs, ceux qui se souviennent des morts, mais est-ce suffisant? Le Crif, par la voix de son chargé des études, Marc Knobel, a écrit un bon texte, «Sachons nommer l’antisémitisme», mais sans aller au bout de l’histoire. Knobel, un intellectuel dans sa communauté, évoquait «l'absence totale de législation antiraciste» aux États-Unis et «le développement de mouvements suprématistes blancs». Mais il revenait bien vite au seul antisémitisme, à notre mort polyforme, et évitait la seule question qui réveille: l’amour des autres, qui animait les juifs de Pittsburgh, et qui avait, pour la brute, justifié leur supplice.

Pourquoi nous, juifs, ne sommes-nous pas là où l’autre gèle, à Calais ou dans la vallée de la Roya? Ne sommes-nous plus intéressés, ou seulement par nous-mêmes?

Sait-on aimer les autres? Savons-nous, juifs en France, penser plus que notre mort? Nous avons quelques raisons douloureuses. Avoir redécouvert, depuis presque vingt ans, l’insécurité et la violence dans des quartiers populaires n’incite guère à l’amour des autres, et encore moins ces assassinats qui scandent la vie des juifs de France, depuis Sébastien Sellam, alias DJ Lam C, et Ilan Halimi. Il y eut, avant que le terrorisme ne rassemble le pays, assez de silence autour des juifs pour que Hillel s’impose. «Si je ne suis pas pour moi»... Mais pourtant, quel repli, et avec quelle facilité avons-nous, juifs, renoncé au combat moral, et accepté d’être, dans les jeux des pouvoirs, protégés, couvés, utilisés, intégré à la casemate de la République, et avec quel naturel avons-nous fait chorus aux idéologies dominantes, qui voient dans l’Islam, en France, le problème, et dans l’immigration une menace!

Pourquoi, dans mon pays, n’y a-t-il pas eu l’équivalent de la HIAS, une force juive dans la société, qui sans renier son passé, aurait défié la logique de l’État? Pourquoi, nous, juifs, en France, n’avons-nous pas l’équivalent de la Cimade protestante et du Secours catholique? Pourquoi nous, juifs, ne sommes-nous pas, en tant que juifs, là où l’autre gèle, à Calais ou dans la vallée de la Roya? Sommes-nous, qui pourtant lisons Vayera à la synagogue, si satisfaits de notre pays et du monde? Ne sommes-nous plus intéressés, ou seulement par nous-mêmes? En septembre 2015, le grand rabbin Haim Korsia, qui si souvent a sauvé l'honneur de sa communauté, avait rappelé, pendant la cérémonie du souvenir des victimes de la Shoah, que les migrants étaient nos frères en humanité et nous demandait à nous, juifs, d'être pour ces nouveaux errants les Justes qu'avaient été pour nous de grands chrétiens pendant la Shoah. Mais qui écoute notre grand rabbin?

 

«Je suis juif pour tout antisémite»

Dans quelques jours, le Crif, encore lui, organisera à Paris une convention nationale au titre prometteur: «La République contre les haines». Lisez le programme. On y parlera du boycott d’Israël –que je réprouve– qu’il faut combattre, de l’antisémitisme, de laïcité; on n’y parlera pas –mais j’espère me tromper– des migrants, qui pourtant sont tels les luftmensch qui débarquaient gare de l’Est. La haine qu’ils rencontrent n’est pas la nôtre. C’est ainsi.

Qu’est-il devenu, André Schwarz-Bart, qui avait écrit sur notre mort dans Le dernier des Justes, avant, époux de Simone, Guadeloupéenne de Charente, de faire siennes l’histoire et les luttes des Antilles? Est-il oublié, André Schwarz-Bart, sioniste comme mon père, ce juif qui savait que la Shoah et l’esclavage sont jumelles, et que nous sommes l’autre aussi bien que nous-mêmes?

L’autre, parfois, sait nous dire. Il y a si longtemps, en 1961, un poète russe avait écrit sur nous, juifs, le plus beau des textes. Evgueni Evtouchenko faisait sonner un kaddish d’espérance pour les morts de Babi Yar, ce ravin d’Ukraine où les nazis avaient supplicié les juifs de Kiev. Le souvenir du massacre, en Union soviétique, avait été occulté par le stalinisme, mais dans l’espérance du dégel, Evtouchenko leur rendait ceci.

Sur Babi Yar bruissent les herbes sauvages.
Les arbres regardent, terribles juges.
Tout ici hurle en silence,
Et moi, tête nue,
je sens lentement
mes cheveux grisonner.
Et je suis moi-même
un immense hurlement silencieux
au-dessus de ces mille milliers de morts.
Je suis
chaque vieillard fusillé ici.
Je suis
chaque enfant fusillé ici.
Rien en moi n’oubliera jamais cela!
Je n’ai pas une goutte de sang juif.
Mais, détesté d’une haine endurcie,
je suis juif pour tout antisémite.
C’est pourquoi
je suis un Russe véritable !

Être soi-même, parce qu’on est aux autres? «Si je ne suis pas pour moi, qui le sera?», disait Hillel, mais, un ami me le rappelle, le sage ajoutait ceci:«Mais si je ne suis que pour moi, qui suis-je?» À Tel-Aviv, que Benyamin Netanyahou, au nom d’une identité juive, veut nettoyer de ses clandestins africains, la HIAS a ouvert une antenne et aide, dans cette ville de fête, sur la terre sainte, ces Africains qui se reposent sous la menace d’un État qui se veut juif.

Elle est cohérente, la HIAS, et infiniment juive, et elle a lu Hillel en entier, qui en Israël s’oppose à la rudesse du gouvernement israélien et qui, aux États-Unis, organisait dans des dizaines de synagogues, dont l’Arbre de vie de Pittsburgh, un «chabbat pour les réfugiés», une semaine tout juste avant que la brute ne tire sur ces juifs qui aiment l’étranger, parce que ces juifs aimaient l’étranger –et Hillel et Evtoushenko se retrouvent.

Et je suis moi-même
Une immense caravane et une immense faim
Je suis
Chaque étranger, chaque réfugié, chaque noyé.
C’est pourquoi
Je suis un juif véritable.

Nous devrons être digne de la haine des brutes.

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Nous juifs sommes partout étrangers notre seule patrie est Sion.Nous devons donc partout agir en tenant compte de ce que veut la majorité des citoyens des pays qui nous accueillent.En agissant contre ses intérêts nous sommes considérés comme subversifs.La haine seculaire qui existe depuis toujours envers nous entraine la resurgence de crimes et de persecutions.Ne soyons pas étonnés que des Soros, des sectes de Pittsburg eveillent des esprits faibles à agir avec violence.

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