Amine Cohen raconte « Le départ des juifs du Maroc »

Si le Maroc est souvent cité comme exemple de coexistence religieuse, c’est en grande partie grâce à la riche histoire des Juifs du pays. Ils ont non seulement marqué l’histoire, mais ils ont également façonné la société contemporaine.

Le chercheur Amine Cohen, spécialiste du sujet, nous propose une incursion dans ce patrimoine historique avec son nouvel ouvrage « Le départ des juifs du Maroc : réalités et témoignages ». Ses recherches approfondies nous transportent dans le temps, mettant en lumière non seulement l’importance des Juifs dans l’histoire du Maroc, mais aussi la beauté des liens tissés entre les différentes communautés.

A travers les pages de son livre, Amine Cohen révèle des histoires touchantes et authentiques, notamment celles des mariages interreligieux entre juifs et musulmans. “Ces unions, loin d’être motivées par des considérations politiques ou sociales, étaient le pur fruit de l’amour. Ces récits contredisent directement certains récits étrangers, insinuant que ces mariages étaient le résultat de conversions forcées.», indique le chercheur de Le360.

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L’héritage juif du Maroc ne se limite cependant pas à ces relations. « Cela se manifeste également par la réhabilitation de 170 cimetières juifs à travers le pays et dans des lieux de mémoire comme Dar Dakira à Essaouira.», souligne ce chercheur.

“Les Juifs du Maroc font partie intégrante de l’histoire et de la société du pays. Leur présence est ancrée dans notre passé. Dans mon enfance, j’ai grandi à Derb Negliz, où plusieurs familles juives vivaient à côté de chez nous. Leur présence était tout à fait naturelle et je me souviens m’être demandé, même quand j’étais jeune, où et quand ils étaient allés.souligne Amine Cohen.

« L’une des choses qui m’a toujours fasciné était la manière dont les Juifs marocains étaient répartis dans tout le pays. On pouvait trouver des communautés juives dans les villes et les villages, et leur histoire était profondément ancrée dans le tissu de notre société.», conclut-il.