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"Ma mère a gâché le jour de mon mariage"

"Le titre est dur mais ma douleur est indescriptible", écrit une internaute qui préfère rester anonyme. "La femme qui m'a donné la vie, qui m'a élevée, qui m'a permis d'aller à l'université, que j'ai appelée en premier quand j'ai commencé à sortir avec mon futur mari, a réussi à gâcher le jour qui était censé être le plus beau de ma vie."

Tout avait pourtant été soigneusement préparé. Le cadre idyllique sur une île tropicale, la robe blanche parfaite, et la cérémonie juive, car c'était le souhait du mari, Alex. Or, la famille de la mariée n'est pas religieuse et c'est ce qui a attisé les tensions. "Le rabbin a récité les bénédictions et dix secondes plus tard, ma mère s'est énervée contre ma belle-mère. Elle a explosé: Ne me regarde pas comme ça... Ah tu veux que ma fille devienne juive, alors elle est ton problème à présent!"

C'est le choc, pour celle qui s'apprête à dire oui. "Cette fureur venait d'une voix que j'avais aimée toute ma vie. Oui, il y avait eu de la colère entre nous, mais jamais de la haine. C'est la voix qui me disait de faire mes devoirs, qui me demandait si j'avais envie d'une nouvelle robe, qui me parlait des garçons. A présent, cette voix était remplie de haine, non seulement dirigée contre moi mais aussi contre la famille de mon mari."

Sur le moment, personne ne sait comment réagir face à cette humiliation. Le marié exige que sa belle-mère se taise. La mariée fonce aux toilettes avec sa soeur et retient ses larmes. "Je venais de passer trois heures à me faire maquiller, bon sang. Ma mère m'avait assez fait pleurer au cours des trente dernières années. Pas cette fois!"

Le couple se met finalement d'accord pour reprendre la cérémonie. "Mon mari m'a prise dans ses bras et m'a dit que cette journée était seulement pour nous et personne d'autre. On pouvait choisir de laisser ma mère ruiner ce moment ou pas. Quelques minutes plus tard, nous nous sommes dit oui et nous avons passé une des meilleures soirées de notre vie. C'était il y a trois semaines et je n'ai pas encore reparlé à ma mère depuis."