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Gad Elmaleh : Ses révélations chocs sur les Grimaldi !

Cinq ans après sa séparation d'avec Charlotte, l'humoriste Gad Elmaleh raconte sa belle - famille de l'intérieur.

Près d'un an qu'il attend de pouvoir remonter sur les planches ! La faute à la pandémie de Covid-19 qui a entraîné la fermeture de tous les lieux de culture en France… Privé de scène, l'humoriste ne chôme pas pour autant. Il vient en effet d'enregistrer Dansez sur moi, un album de reprises de Claude Nougaro et peaufine son prochain one-man-show, D'ailleurs, qu'il aurait dû jouer au théâtre de la Madeleine au printemps dernier…

Ce spectacle s'inspire largement de sa propre vie : on y croise sa mère, la truculente Régine, mais aussi tout le clan des Grimaldi qui a été sa belle-famille durant les quatre années qu'il a passées aux côtés de Charlotte Casiraghi. Pas besoin en effet d'aller chercher plus loin pour tenir un sujet en or ! La rencontre de ces deux mondes, si différents, lui, le fils d'un petit commerçant juif marocain, natif de Casablanca, et elle, la descendante d'une lignée princière, fut un choc. Un télescopage qui a provoqué bien des éclats… de rire !

Passé boire un café chez une amie, Virginie Coupérie, un beau jour de 2011, Gad se retrouve nez à nez avec la fille de Caroline de Monaco. Un coup de foudre, vient-il de confier dans la longue interview accordée à Paris Match. « Charlotte était là. Je suis tombé amoureux. » En quelques phrases, il comprend qu'un univers les sépare. À sa sœur, il raconte : « J'ai rencontré une fille, tu vas pas le croire, sa famille va à la chasse ! » Lui, c'est à la conquête de cette ravissante brune, férue de philosophie, qu'il se lance. Il la fait rire, et très vite, leur histoire prend un tour plus sérieux. « Charlotte n'a pas de titre princier, ça facilitait les choses », confesse le roi de l'humour à la française.      

Rendez-vous est pris pour une rencontre au sommet : celle des deux familles « glamour et paillettes » d'un côté, « semoule et boulettes » de l'autre. Régine, impériale, fait son entrée au palais, marchant très droite, et la tête haute. « J'ai exagéré beaucoup de choses à son sujet mais, là-bas, elle avait vraiment une démarche différente », se souvient-il. Durant toute sa visite, sa mère régalera Son Altesse sérénissime Albert II d'un « Mon Ordonnance », qui lui paraît plus noble que prince. Loin d'en éprouver de la honte, Gad s'en amuse. Et lorsque Charlotte est à son tour invitée à dîner chez les Elmaleh, il lui fait croire que Régine va porter un diadème en son honneur !

Auprès de cette « vraie princesse, le genre qui range sa couronne dans sa penderie, pas dans sa bouche comme ta princesse à toi ! » comme il en plaisantait dans un sketch en 2018, Gad est heureux. Même s'il ne comprend pas tout au protocole monégasque, qui parfois le dépasse. Un jour, il a besoin d'une photo d'identité pour son passeport : « J'imaginais naïvement qu'il suffisait d'aller au Photomaton du coin, alors que c'est évidemment le photographe du palais qui se déplace ! » évoquait-il dans Vanity Fair. Pour autant, pas de quoi donner des complexes à ce « blédard » qui se définit comme « un 4 x 4 social », capable de se « balader sur tous les terrains. » Il faut dire que les Grimaldi l'ont accueilli à bras ouverts, lui montrant un visage que peu de gens connaissent. Ainsi derrière le prince distant, voire guindé, se cache un Albert d'une verve comique insoupçonnée ! C'est en effet « un très bon imitateur », parole d'expert… Gad ne tarit pas non plus d'éloges sur son exbelle-mère, Caroline, qu'il décrit comme une femme « très drôle, fine, élégante… »

Grandir entre ces deux cultures, aussi éloignées que les pôles Nord et Sud, aurait pu poser quelques problèmes à leur fils Raphaël, né en 2013. « D'un côté, le gamin, c'est l'arrière-petit-fils de Grace Kelly, celle qui faisait signe de la main à la foule depuis son balcon ; de l'autre, il a son arrière-grand-mère marocaine, qui brandissait le poing vociférant en arabe depuis son balcon à elle », racontait encore Gad dans Vanity Fair.

Mais le petit garçon semble avoir hérité des qualités de ses deux parents. À 7 ans, il est déjà très bon cavalier et, à en croire son père, un showman prometteur, bref « un mélange monakech » des plus réussis !

Et puis, Raphaël a la chance que ses parents soient restés en très bons termes après leur séparation. En effet, si la cadette de Caroline a depuis refait sa vie avec Dimitri Rassam, dont elle a un fils, Balthazar, né en 2018, elle reste proche de Gad, comme le confiait ce dernier il y a quelque temps : « Nous sommes toujours une famille. Charlotte est la mère de mon fils et c'est une mère merveilleuse. »

Lui a-t-il accordé la première de son prochain spectacle ? Une chose est sûre, il ne saurait cette fois être accusé de plagiat. Souvenez-vous, en 2019, la chaîne CopyComic mettait en ligne deux sketches de l'humoriste, copies presque conformes d'autres numéros de comiques d'outre-Atlantique. « Peut-être qu'on a été à la facilité, en s'inspirant des techniques de vannes, des chutes, des punchlines des Américains », avait admis Gad à l'époque.

Mettre sa propre vie en scène lui permet d'éviter cet écueil. « Personne d'autre que moi ne peut raconter qu'il a été avec la petite-fille de Grace de Monaco », assure-t-il. Une histoire d'amour, un enfant et, prochainement, on l'espère, un spectacle… Non, Gad n'en a pas fini avec les Grimaldi ! Pour le meilleur et pour le rire…

Lili CHABLIS - France Dimanche

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