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Moyen-Orient

En février dernier, tout le monde y croyait. Le Printemps arabe avait eu raison des dictatures du passé. Un formidable élan démocratique soufflait sur les pays musulmans. Un an plus tard, Ardavan Amir-Aslani rectifie. Ce n’est pas à “plus de démocratie, plus de droits de l’homme et plus de laïcité” que ces soulèvements ont abouti, mais bien “au mouvement inverse”.

Né en 1805 au Maroc, Yaakov Abuhatseira, «Abir Yaakov» pour les juifs du Maroc, grand-père du Baba Salé inhumé à Nétivot, était en route vers Jérusalem quand il décéda vers 1880 dans la petite ville de Damanhour à une soixantaine de kilomètres au sud-est d’Alexandrie. Il est l’objet d’une grande vénération pour sa connaissance de la Torah et de la Kabbale. Juifs égyptiens et juifs marocains venaient chaque année sur sa tombe à la date anniversaire de sa mort au début du mois de janvier pour la «Hiloula» traditionnelle.

On pourrait se trouver beaucoup plus près d’une confrontation militaire avec l’Iran que le public ne se l’imagine. Cette situation de veille de guerre a été causée par le franchissement par les Perses de l’une des deux "lignes rouges" définies par le Secrétaire d’Etat américain à la Défense, Léon Panetta.

Il est des épisodes, un peu anecdotiques en apparence, qui valent autant que de lourdes et longues démonstrations complètes. Il en a été ainsi du voyage du président du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh. En effet, celui-ci a accompli une tournée régionale dont toutes les étapes sont éminemment symboliques.

Les Israéliens et les ‘’Palestiniens’’ doivent se réunir à nouveau à Amman en Jordanie pour tenter de relancer les négociations directes en vue d’arriver à une « paix juste et durable » comme la communauté internationale l’exige par ses nombreuses résolutions. Une paix à deux états vivant en sécurité côte à côte.

Pour la quatrième fois en deux ans, un spécialiste iranien du nucléaire a été tué en Iran. L'ingénieur en chimie Mostafa Ahmadi Roshan, directeur adjoint pour les affaires commerciales de la centrale nucléaire de Natanz (centre), principal site d'enrichissement d'uranium du pays, a péri dans l'explosion d'une bombe magnétique placée par un motard sur sa voiture, alors qu'il circulait dans l'est de Téhéran.

Depuis septembre 2011, la tension entre Téhéran et Washington s'aggrave. Le dernier épisode en date est la menace iranienne du blocus du détroit d'Ormuz en cas de sanctions sur ses exportations énergétiques. Or la libre circulation des flux énergétiques a toujours constitué pour Washington un casus belli.

Alors que l’hiver syrien occulte la situation globale du Proche-Orient (on a à peine entendu parler de la peine de mort requise pour Moubarak), que se passe-t-il en coulisse ? Car si « ceux qui en parlent le plus en font le moins » est un proverbe bien connu de tous, le fait de ne pas parler semble au contraire démontrer que quelque chose de stratégique se déroule actuellement.

En ce début d’année, l’Occident passe la vitesse supérieure dans son différend avec l’Iran. Cela se traduit par plusieurs mesures concrètes, visant, à ce stade des choses, à indiquer à Téhéran que les Etats-Unis, l’Europe et Israël ne permettront pas aux ayatollahs de se doter de l’arme nucléaire, et qu’ils utiliseront la force, en dernier recours, pour les en empêcher.

Alors que j'étais le délégué canadien aux travaux interparlementaires des Nations Unies, j'ai traversé une expo marquant la Journée de Solidarité annuelle au Peuple palestinien. Le thème central de cette expo était ce qu'on appelle "la Naqba " ou "la catastrophe" subie par le peuple palestinien, du fait de la refondation de l'état d'Israël.

Il était une fois, une rencontre fortuite à Londres entre une jeune française de classe moyenne d’origine juive et un jeune riche et beau membre de la famille royale d’Arabie Saoudite. Ils vécurent heureux durant quelques années, eurent un enfant, mais la fin du conte de fée est loin d’être aussi magique que son commencement…

Ainsi donc la meute enturbannée à Téhéran n’avait reculé que pour mieux sauter, ravaler sa haine des femmes et la cracher aujourd’hui à la face du monde. Les tueurs déguisés en justiciers demandent de nouveau leur livre de chair, leur ration de mort et de sang.

21 mars 1828 :

La Russie annexe une partie du Plateau arménien (notamment régions d'Erevan et du Nakhitchévan).

1862 :

Troubles et massacres dans la région du Taurus. Insurrection dans la montagne de Zeïtoun. Celle-ci constitue depuis le début de l'occupation turque une région quasi autonome.

En Libye comme en Egypte et en Tunisie, les femmes se demandent quelles seront pour elles les conséquences du printemps arabe.
Depuis que les anciens dirigeants ont été chassés, nombreux sont ceux -particulièrement en Occident- qui redoutent que ce vide de pouvoir ne favorise l'arrivée de groupes islamistes dont les objectifs seraient contraires aux droits des femmes.

«Notre investissement dans Twitter réaffirme notre capacité à identifier les opportunités d'investissement dans les entreprises à forte croissance ayant un impact mondial», a déclaré le prince al-Walid, neveu du roi Abdallah d'Arabie saoudite.

Il y a un an jour pour jour, la policière Fadiya Hamdi gifla un vendeur de fruits, Mohammed Bouazizi, en plein visage dans la petite ville tunisienne de Sidi Bouzid, déclenchant des bouleversements qui ont fait que trois Arabes qui semblaient [devoir être] des dictateurs à vie ont perdu le pouvoir: Ben Ali de la Tunisie a démissionné le 14 janvier, Moubarak de l'Egypte a démissionné le 11 février et Kadhafi de Libye a été tué le 20 octobre.

Un vendeur ambulant, une policière, une altercation. C'est ainsi que commence le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid la révolution tunisienne, qui déclenchera ensuite "le printemps arabe". Les protagonistes de cette journée historique, eux, ont été broyés.

Là où l'incendie ne s'est pas encore déclaré, le feu couve déjà. Aucun pays ne peut prétendre être une tour d'ivoire. Il est ainsi peu probable que l'Algérie ne soit pas affectée à son tour après la Tunisie et le Maroc. Et que dire de l'Arabie saoudite qui va traverser une période de succession complexe ?

Selon la commission électorale égyptienne, les Frères musulmans ont remporté 37 pour cent des voix au premier tour de scrutin en Egypte ; et les salafistes, qui préconisent un programme islamiste encore plus extrême, ont atteint 24 pour cent, les deux mis ensemble donnant un stupéfiant 61 pour cent des suffrages obtenus.

Ce mardi, le Pentagone américain a annoncé n’avoir “aucune indication” que le drone perdu en Iran a été abattu. Lundi, Téhéran affirmait avoir descendu un drone furtif américain ayant violé son espace aérien, et s’en être emparé également. On ne sait pas ce qu’il en est exactement. Néanmoins, la Force de l’Otan en Afghanistan (Isaf) a admis lundi soir qu’il pourrait s’agir d’un drone américain dont la trace aurait été perdue au-dessus de l’Ouest afghan, à proximité de la frontière iranienne.

«Je crois que le musulman a le devoir de faire revivre l’islam et que la bannière de l’islam doit couvrir le genre humain et que chaque musulman a pour mission d’éduquer le monde selon les principes de l’islam. Et je promets de combattre pour accomplir cette mission tant que je vivrai et de sacrifier pour cela tout ce que je possède. »

La puissante confrérie religieuse d'Égypte est l'inspiratrice des mouvements islamistes, qui sont aux portes du pouvoir, de Rabat au Caire...

Genève. C'est ici que, voilà huit ans, fut lancé le fameux plan de Genève élaboré et signé, avec l'appui de Suisses et de Français, par des personnalités des deux sociétés civiles palestinienne et israélienne.

Il est là, il est bien là l’automne islamiste et l’on tremble en pensant à ce que pourrait être son hiver. Au fur et à mesure que les dirigeants des pays arabes tombent les uns après les autres, on assiste à la résistible ascension des mouvements intégristes dits “modérés”.

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