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Souvenirs

Parmi sa clientèle, figurait un juif de la ville de Sefrou. Ce client assidu et bon payeur, venait régulièrement s'approvisionner a dar sel3a de Haj Boubker. Il honorait régulièrement et sans délais ses approvisionnements et Haj Boubker lui témoignait son entière confiance. 

J’ai décidé enfin de mettre en partage mon film « Entre Paradis Perdu et Terre Promise », diffusé en 1997 sur ARTE dans « Les mercredis de l’histoire ». Il raconte l’histoire contemporaine des juifs du Maroc à travers celle de ceux de Sefrou où je suis né il y a 60 ans, leur vie ancestrale commune avec les berbères et arabes, puis leur exode.

C'est une rue coincée entre le palais Longchamp et l'avenue des Chartreux. La rue Lacépède (4e). Où l'on passe sans savoir qu'un des plus célèbres Marseillais du siècle passé y a vécu. Elie Kakou ou Madame Sarfati pour les connaisseurs. L'artiste méritait bien que son nom soit immortalisé, à un moment où on commémore le 20e anniversaire de sa mort

L’automne est là me dis-je en observant les oiseaux dans leurs nids, se démenant pour le grand départ... Leurs petits ont déjà appris à voler et ils s’élancent aussi loin que possible dans les cieux suivant les sillions majestueux de leurs parents.

Lorsque nous étions enfants, nous nous promenions en voiture sans ceinture de sécurité ou d'airbags pour nous protéger.

La dafina est le plat typique du samedi. Elle doit cuire pendant près de 24 heures dans un four pour ainsi respecter le shabbat. Le four se trouvait dans un recoin de la rue Lusitania, il ne fallait pas que les voitures perturbent le va et vient incessant des centaines de dafina du four jusqu’aux maisons. 

Léon Azoulay était un employé modèle, ponctuel, travailleur, net, précis, honnête et intègre. Un père et un mari exemplaire. Petit, énergique, toujours de bonne humeur, cheveux frisés, yeux noirs brillant. Une dentition parfaite rehaussée de deux dents d'or qui brillaient chaque fois qu'il souriait.

Pendant plus de mille deux cents ans, juifs et musulmans ont cohabité au Maroc et coopéré à l'épanouissement de ses richesses culturelles et artistiques. Cet ouvrage témoigne des imbrications et des sensibilités qui, en terre marocaine, se reflètent dans la culture et l'art juif

Peut-on bâtir un pont entre la génération des ordinateurs et celle des porte-plumes et encriers? La réponse est positive, grâce au Buvard !!

C’était l’époque de Tutti Frutti de Little Richard, d’Only You des Platters, de «Diana» de Paul Anka, des robes sacs et des chignons pièces montées. Celles des baisers et des pommes volées dans le jardin, près de la place Bel Air où nous nous retrouvions toute la bande. Celle des amis maintenant oubliés, éparpillés, diasporisés encore une fois aux quatre coins du monde. Charlie Amiel qui sortait avec Suzie. Tu sais de qui je veux parler, son père avait la villa Boulevard de Bordeaux, ingénieur à Beauvais. Jojo Benzaquine, à Paris.

En couleur resplendissante et chargées d’histoire, ces photos de la Tunisie et du Maroc sont à couper le souffle pour les plus nostalgiques !

Salem est entre dans la vie de ma famille il y a pres de 40 ans. Il avait a peine 14 ans lorsque mon pere l'a engage comme apprenti dans son epicerie de la rue de l' Orillon a Belleville.

Ceci est un extrait du film israélien "Prendre Femme" de Ronit Elkabetz dans lequel on entends le dialecte judeo-marocain, la variété de dialecte arabe parlée par les juifs marocains.

Si on pouvait personnifier le rire, on le nommerait Armand.  Avec Jeannot, Julien, Egon, Saussé, aussi surnommé Ventempoupe, il avait formé un clan d’une telle solidité que ni le temps ni l’espace ne sont parvenus à le dissoudre.

L’été s’annonçait régulièrement quelques semaines après Shavouot, avec ses rayons de soleil qui tapent très fort sur nos têtes, tandis qu’au sein d’un tapi de glaïeuls  ornant les allées de nos écoles, surgissaient soudain des vers de terre poilus que nous prenions aisément pour des vers à soie et que nous tentions d’élever comme tels.

Le mellah est le quartier juif de la ville. Si la majorité des Juifs se sont installés, au cours de la seconde guerre mondiale, dans le Mellah; Arabes et Juifs vivent en bonne harmonie. 

Quelques clichés d'un Passé des Juifs du Maroc en photos.
Ils marquent une présence millénaires en terre Marocaine.

Haim ben Esther, je ne lirai plus les psaumes destinés à ta guérison .

Mon pilier vient de basculer ,tout chavire autour de moi .

Dans les journaux de mon enfance, y'avait Buck John et Blek le Roc
Tintin et l'Capitaine Haddock et les héros du Tour de France

Fils unique
Parti de rien
Il a bâti avec sa femme une famille magnifique et prolifique dont il était fier à juste titre
Une entreprise de haut niveau
Des amis sur les cinq continents

Un jour le célèbre chanteur Shlomo Carlebach s’est retrouvé dans une synagogue en Afrique du Sud à l’heure de la prière. La voix de l’officiant mettait ses oreilles à dure épreuve, tant il chantait faux et avalait ses mots. 

Retour emotionnel au Maroc par un groupe d'Israeliens d'origine Marocaine qui debarquent a Oujda. 

Fondée en 1926, la revue L’Avenir Illustré a sondé onze années durant la vie de la communauté israélite au Maroc. Lumière sur le premier organe de presse juif du royaume.  

Il est 13h30, rue "Moulay Ismail" à Rabat. Esther Peretz, une vieille dame de 80 ans est assise toute seule dans un coin sur les marches de la plus grande synagogue de Rabat, "Talmud Torah".

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