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Moyen-Orient

Moi, arabe et musulman de naissance, de culture et d'éducation traditionnelle, marocaine, ne trouve pas les mots pour dire combien je suis horrifié par ce que les militants du Hamas ont fait aux juifs. La brutalité, quand elle s'attaque aux femmes et aux enfants, devient barbarie et n'a aucune excuse ni justification.

Depuis les premières implantations de communautés juives en Palestine, les parties en présence n’ont cessé de discuter pour trouver un terrain d’entente. Un interminable « processus de paix » semé de quelques avancées, et de beaucoup d’échecs.

Les retraits américains d'Irak et d'Afghanistan étaient-ils une erreur stratégique ou un moyen de concentrer les forces américaines sur la compétition des grandes puissances avec la Chine, la Russie, la Corée du Nord et l'Iran ?

Quand je vivais en Syrie, « je ne suis pas juif » était une phrase courante pour se défendre de n'être ni un radin, ni un menteur, ni un arnaqueur. Lorsqu'un type se montrait cruel, on lui expliquait, pour prendre la défense de sa victime, « même s'il était juif, tu lui parlerais mieux que ça ».

Israël mettra fin à la menace du Hamas « en le désarmant, en interdisant son réarmement et en démontrant une fois pour toutes que menacer Israël est sans conteste, contraire à ses intérêts ». Le Hamas s'en trouverait « affaibli et prévenu face à Israël mais suffisamment fort pour gouverner Gaza

Nombreux ont été les khoméniphiles qui ont espéré un meilleur avenir pour l’Iran et pour les relations de ce pays avec les autres nations du monde. En vain.

En réponse à son homologue Palestinien qui s’est exprimé quelques heures avant, Benjamin Netanyahou a martelé dans son discours aux Nations Unis que « Mahmoud Abbas doit stopper ses horribles propos antisémites contre le peuple juif et l’Etat juif » !…

Organisée par le gouvernement américain, la cérémonie de signature a apparemment mis fin aux hostilités entre Palestiniens et Israéliens, le dirigeant de l'OLP Yasser Arafat affirmant que les accords « donneraient une réelle chance à la paix ».

Le titre et le sous-titre comportent trois mots qui méritent qu'on s'y arrête. « Renouveau » [traduction du terme anglais reclamation, NdT] fait référence au souvenir quelque peu nostalgique évoqué par Braude des bonnes relations israélo-arabes qui existaient il y a un siècle.

Deux femmes se sont présentées devant le roi Salomon, chacune prétendant être la mère du même enfant. Voyant que les deux revendiquaient la totalité de la propriété sur le même sujet en même temps, le roi a appliqué la loi de la Torah, qui stipule qu’une telle circonstance est résolue par un partage égal.

Il s’est exprimé dans les colonnes du Times of Israel et sur la chaîne à capitaux saoudiens Al-Hadath. Lui, c’est Raphaël Luzon, le président de l’Union des juifs libyens. Il est l’architecte des rencontres secrètes qui ont débouché sur celle de la ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Mangoush, avec son homologue israélien Eli Cohen, à Rome, il y a deux semaines.

Les réalités ont changé au Moyen-Orient. Certaines entités étatiques traditionnellement antinomiques se parlent, conscientes de ce que les réalités ont changé. Alors que dans la guerre froide les pays se définissaient comme alignés aux États-Unis ou l’URSS ou encore comme non-alignés, la conjoncture actuelle en est une de pays multi-alignés.

Les quatre romans historiques publiés par Bat Yeor depuis 2019 décrivent de manière fine et intense la longue marche du projet sioniste de renaissance d'un Etat juif indépendant et souverain au coeur du Moyen-Orient et la très virulente hostilité qu'il a suscitée dès ses débuts de la part des pays et mouvements arabo-musulmans religieux et nationalistes.

Ce que l’Iran qualifie d’axe de la résistance, soit l’Irak, la Syrie, le Liban et le Yémen, est un ensemble de pays dysfonctionnels dans lesquels les milices régionales et les mercenaires chiites font la loi. L’Iran a occupé le vide laissé par les Américains en Irak et a profité du bouleversement qui a accompagné le printemps arabe pour prendre pied dans ces pays.

Le dernier discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, prouve une fois encore que l’Iran encourage la milice chiite libanaise à provoquer systématiquement Tsahal, pensant que le refroidissement des relations entre Biden et Nétanyahou, et les déchirements au sein de la société israélienne présentent un moment propice pour déclencher une nouvelle guerre contre l’Etat juif.

Les rabbins d’Israel disent que l’on est proche de la venue de Machiah , et qu’avant sa venue il y a le choix de chacun. Beaucoup se perdent sans avoir rien compris. Le disque va tourner plus vite . Toutes le constantes s’effondrent et c’est là où il faudra tenir bon. 

Aujourd’hui, j’ai envie de crier. Mes mots sont comme des braises. Ils me brûlent la bouche. Je ne peux pas continuer de les ressasser. Il faut que je les crache.

Il y a un an à peine, en mars 2022, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU recevait le rapport dévastateur de Javais Rehman, son rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en République Islamique d’Iran. Une condamnation très documentée sur les agissements du pays des mollahs. Un an plus tard, le 10 mai 2023, l’Iran accède à la présidence du Forum social du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Le royaume d’Arabie saoudite a entrepris de changer le contenu de ses livres scolaires concernant Israël. Il s’agit probablement d’un geste d’ouverture envers l’État juif, ayant pour but de préparer la population saoudienne à une possible normalisation des relations dans le futur.

L’établissement, qui a ouvert ses portes au public en mars, permet aux musulmans, aux chrétiens et aux juifs de se rencontrer et d'échanger des idées. Il a été créé après que le pape François et le grand imam d'Al-Azhar Ahmed el-Tayeb ont signé le document sur la fraternité humaine

Les rapprochements et désaccords au sein de la Ligue arabe font partie de toute une série de divisions et de tentatives de réunification depuis la fondation de la Ligue arabe en 1945, regroupant alors six membres fondateurs : l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, le Liban et la Syrie. S’y ajoutèrent par la suite le Yémen, la Libye, le Soudan, la Tunisie, le Maroc, le Koweït, l’Algérie, les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Qatar, l’Oman, la Mauritanie, la Somalie, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Djibouti et les Comores.

Le dernier conflit en date entre Israéliens et Palestiniens aurait-il éloigné un peu plus encore la perspective de la paix ? Pour répondre à cette question, nous accueillons à présent depuis New York Daniel Pipes, directeur et fondateur du Middle East Peace Forum

Les prochaines élections présidentielles et parlementaires qui doivent se tenir le 14 mai en Turquie constituent peut-être la dernière chance de ramener la démocratie à ce pays et de mettre fin à la politique étrangère abracadabrante du président Erdogan.

Plusieurs observateurs se sont demandé si la reprise des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite sous les auspices de la Chine constituait un tournant géopolitique majeur. Mis à part le fait que les négociations entre l’Iran et l’Arabie saoudite ont été initiées par l’Irak avant d’être chapeautées dans leur dernière phase par la Chine, c’est loin d’être le cas.

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