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Un cheikh koweitien explique comment battre sa femme : pas fort et pas sur le visage

Un cheikh koweitien explique comment battre sa femme : pas fort et pas sur le visage

 

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

 

Livrant un avis religieux en ligne, le cheikh koweïtien Othman Al-Khamis a cité un verset coranique relatif aux coups administrés à l’épouse, commentant : « Les coups ne doivent pas être forts. Ce sont plus des coups psychologiques, donnés dans le but d’humilier la femme. » Et de préciser : « (Le mari) ne doit pas lui briser les os ou la frapper au visage. » Une vidéo de ses déclarations a été postée sur sa chaîne YouTube le 31 janvier 2017. Extraits :

Othman Al-Khamis : Allah dit dans le Coran : « Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, admonestez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes Haut et Grand ». Si une femme désobéit à son mari, il commence par l’admonester. Il ne fait rien de plus que l’admonester, à moins qu’il ne se décourage de cette méthode, et que sa femme n’ait pas bénéficié de la réprimande.

Si cela n’aide pas, il passe à l’étape consistant à refuser sa couche. Cela reste dans le cadre du foyer, non à l’extérieur. Il ne partage pas son lit. En d’autres termes, il s’abstient d’avoir des relations sexuelles avec elle. C’est ce que signifie cet acte. Il continue de vivre dans la même maison qu’elle, mais s’abstient d’avoir des relations sexuelles avec elle. C’est une mesure psychologique de discipline de l’épouse.

Si cela redresse la situation, louange à Allah. Sinon, il peut la frapper, mais les coups ne doivent pas être forts. Il ne doit pas la frapper comme il pourrait frapper un homme. Les coups ne doivent pas être forts. Ce sont plus des coups psychologiques, dont l’objectif est d’humilier la femme. L’objectif des coups est de lui faire sentir qu’il est fâché, qu’il est en colère. Certains anciens érudits ont même dit qu’il devrait la frapper avec un bâtonnet dentaire sewak. Laissez-moi vous montrer un sewak. Juste une seconde. Voici mon sewak. Certains érudits ont dit qu’il devrait la frapper avec un sewak, car les coups eux-mêmes ne sont pas le but. Le but est qu’elle comprenne qu’il est contrarié. Il ne doit pas la frapper comme il frapperait un homme. Les coups ne doivent pas être forts. Il ne doit pas lui briser les os, et il ne doit pas la frapper au visage.

Memri

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