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Le judaïsme expliqué par Jean-Christophe Attias #1: la Torah

Le judaïsme expliqué par Jean-Christophe Attias #1: la Torah (lepoint.fr, vidéo)

 

VIDÉO. La Torah est l’un des piliers du judaïsme, mais quel est son rôle exact ?

Ses rouleaux, pieusement conservés dans le tabernacle de la synagogue, sont l’un des symboles les plus importants du judaisme. La Torah est la Loi par excellence, le texte qui résume « les termes du contrat passé entre le peuple d’Israël et son dieu », selon les mots de Jean-Christophe Attias, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études (EPHE). L’auteur du remarquable « Les Juifs et la Bible » (Fayard, 2012) a accepté de décrypter pour les lecteurs du Point les grands textes, les principes et les principaux rituels du judaïsme. Une explication en douze vidéos qui ne pouvait pas ne pas commencer par la Torah. Donnée à Moïse par Dieu sur le mont Sinaï, ce texte hors du commun est en effet plus que le soubassement du judaïsme, il porte également sur ses épaules le christianisme, sous le nom d’Ancien Testament, et est reconnu par l’islam, même si le Coran assure que les juifs comme les chrétiens ont falsifié le message divin. La Torah s’exprime dans cinq livres qui constituent le Pentateuque (penta, comme « cinq » en grec) : la Génèse (qui raconte notamment la création du monde et l’histoire d’Abraham); l’Exode porté par la figure de Moïse et le séjour des Juifs en Egypte puis dans le désert; le Lévitique et les Nombres qui témoignent de la montée en puissance des prêtres et de la codification de la vie juive; et le Deutéronome, appelé souvent « la seconde loi du Pentateuque ». Mais la Torah n’est pas qu’un texte écrit. Elle est aussi orale. D’après la tradition, Moïse a reçu également sur le Sinaï un message oral, transmis de génération en génération avant d’être couché par écrit, notamment dans le Talmud, l’autre grand livre du judaïsme. Comme le rappelle ici Jean-Christophe Attias, « la Torah prend donc deux formes », l’une écrite, l’autre orale. Ce qui permet, assure-t-il d’avoir « un texte fixé, qu’on ne touche plus », et « quelque chose de vivant qui permet à l’enseignement divin de s’adapter aux circonstances de l’Histoire ».

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